Lors d’un déplacement, le président Macron, dans une diatribe contre le programme du Nouveau Front Populaire, fustige “le changement de sexe en mairie” comme une mesure “ubuesque”.
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Or, la modification de la mention de sexe en mairie, sur simple déclaration, est une mesure demandée depuis 2016 par le Défenseur des Droits, rappelée il y a 4 ans dans la décision cadre du 20 juin 2020. Il faut dire que le poste était alors occupé par l’ubuesque Jacques Toubon. Cette position est confirmée par la Défenseure actuelle, l’ubuesque Claire Hédon.
La recommandation de 2016
Par conséquent, dans le sillage des Etats danois, maltais et irlandais, et comme l’envisagent actuellement d’autres Etats européens, le Défenseur des droits recommande au gouvernement de mettre en place une procédure déclarative rapide et transparente auprès de l’officier d’état civil qui lui paraît comme étant la seule procédure totalement respectueuse des droits fondamentaux des personnes trans, tels que garantis notamment par l’article 8 de la CEDH.
Décision cadre du Défenseur des droits MLD-MSP-2016-164
La recommandation de 2020
Dans le domaine de l’état civil, le Défenseur des droits recommande à la ministre de la Justice de mettre en place des procédures de changement de prénom(s) et de la mention du sexe à l’état civil qui soient déclaratoires, accessibles et rapides, par la production auprès des officiers d’état civil d’une attestation sur l’honneur circonstanciée caractérisant un intérêt légitime, afin de garantir les droits fondamentaux et la dignité des personnes transgenres.
DÉCISION-CADRE 2020-136 DU 18 JUIN 2020 RELATIVE AU RESPECT DE L’IDENTITÉ DE GENRE DES PERSONNES TRANSGENRES
Or, la modification de la mention de sexe en mairie sur simple déclaration est la règle chez tous nos voisins (Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Espagne) qui sont donc “ubuesques”, à l’exception notable de la “sage” Italie de Meloni qui doit être ravie de ce coming-out idéologique.
Or, utiliser le rejet et exploiter la transphobie est interdit par la loi qui proscrit l’incitation à la haine contre les personnes en raison de leur identité de genre.
La transphobie ne doit pas être tolérée dans le débat public. Ce n’est pas une opinion, c’est un délit.
Le 30 juin et le 7 juillet, aucune voix au RN, aucune voix à la transphobie, faisons front (populaire).